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Un léger désespoir
Jacques Ancet
Un léger désespoir
Editions Al Manar
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La beauté est trop violente comme la douleur. Ne la regarde pas.
Ou si tu la regardes, oublie ce que tu vois, garde seulement
Les ombres et la lumière avec ce qui fuit et que tu ne reconnais plus.
Garde le vent qui t'enveloppe mais que tu ne vois pas.
Tu ne sens que ce frôlement et ce léger désespoir qui te guette toujours...
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Commentaires
Merci pour le partage de bonnes informations avec nous. j'aime votre message et tout ce que vous partagez est à jour et assez informatif, j'aimerais avoir un travail formidable.
3GrigriMercredi 31 Janvier à 17:31Inverse l'entonnoir mon noir
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Ce frôlement me rappelle une visite au Musée Archéologique de Naples où dans l'entrebâillement d'une porte, j'avais aperçu à contre-jour un éphèbe grec d'une telle beauté qu'aucun mot ne peut traduire ce léger désespoir que vous évoquez. Je me demande encore si le souffle coupé de cet éblouissement n'était pas le souffle d'une lumière sans voix.