L'aube (à paraître chez André Dimanche) Elle est le spectre clair. La greguería n'est pas seulement, comme on le croit souvent et comme Ramón Gómez de la Serna l'a laissé croire avec la célèbre définition qu'il en donne, « métaphore + humour », un simple...
Lire la suiteL'œuvre de Manuel Álvarez Ortega (né à Cordoue en 1923) est considérable , (trente-sept livres de poèmes publiés entre 1941 et 2007, sans compter les inédits). J'ignorais, il n'y pas longtemps encore, jusqu'à son nom. Et ce n'est pourtant pas faute de...
Lire la suiteJosé Ángel Valente POUR TAMBOUR SEUL 1 Une île. Nous sommes venus dans l’île. Jour et nuit nous sommes venus dans l’île. Elle a brûlé dans la lumière, obscure la racine du regard. Une île. Oracle d’Ifá Vision de l’homme aveugle. Jour et nuit nous sommes...
Lire la suiteVoir le blog "El Compadrito" et le site "La Caminata" de Lucienne et Jacques Ancet, consacrés au tango et à sa cult
Lire la suiteTANGO, MILONGA ET COMPADRITOS Du côté de chez Jorge Luis Borges Voir le blog "El Compadrito" et le site "La Caminata" de Lucienne et Jacques Ancet, consacrés au tango et à sa culture
Lire la suiteON ENSEIGNE COMMENT TOUTES LES CHOSESNOUS AVISENT DE LA MORT J'ai regardé les murs de ma patrie,un temps puissants, déjà démantelés,par la course de l'âge exténuésqui voue enfin leur vaillance à l'oubli ; je sortis dans les champs, le soleil vis qui buvait...
Lire la suiteJorge-Luis BORGES QUELQUES POEMES L'autre, le même, 1964 Spinoza Elles taillent les translucides mainsDu juif, dans la pénombre, les cristaux.Le soir est peur et froid en son déclin.(Au soir qui vient chaque soir équivaut). Ses mains comme l'espace de...
Lire la suiteFrancisco de QUEVEDO, Espagne, 1580-1645 DEUX SONNETS AMOUR CONSTANT AU-DELÀ DE LA MORT Clore pourra mes yeux l'ombre dernièreQue la blancheur du jour m'apportera,Cette âme mienne délier pourral'Heure, à son vœu brûlant prête à complaire; Mais point sur...
Lire la suiteLuis Cernuda, Espagne (1902-1963) Quand tes heures sont comptées (1950-1956) PORTRAIT DE POETE (FRAY H.F. PARVICINO, PAR LE GRECO) A Ramón Gaya Te voilà toi aussi, mon frère, mon ami, Mon maître, dans ces limbes ? Comme moi Qui t'y a conduit ? La folie...
Lire la suiteMELCHOR LÓPEZ LE STYLITE Le stylite debout sur la colonne mâchonne une pauvre prière, son psaume estropié, une lèpre de la parole ainsi façonnée. * Une colonne seule, au milieu des déserts, des mirages multipliés. Une colonne tronquée. Une ombre qu' effacent,...
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