1 Le feu des pierres illuminait les racines aveugles Une offrande de cris où se mêlaient des voix montait du rose des collines L'ombre tremblait Le silence portait toujours les cicatrices de la foudre 2 L'ombre au matin circulait sous les pierres blessées...
Lire la suiteCourbe du temps (1971-1972) souvenons-nous toujours de la lumière sur les fleurs roses du pêcher de la lenteur des gestes une main sur un front de la lenteur des choses cette lenteur terrible de la vie comme une boucle qu'on dénoue * ce jardin où croissait...
Lire la suiteLe songe et la blessure (1969-1970) (Nocturne inachevé) Aujourd'hui le temps saigne sur la vitre. Un vent d'absence y vient mêler les cendres d'on ne sait quel feu mort. Un volet grince et claque par moment. On guette encore cette rumeur de vie sous les...
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L'autre pays (1964-1968) , Plein Chant, 1975.
Zone Franche (1975-1980) lisière par-delà la douleur la douceur sans savoir où aller n'écoutant qu'une mouche sur la vitre peu à peu dessiner le lent effacement * marcher dans la lumière jusqu'à ne plus rien voir oublier jusqu'à son ombre cassée sur chaque...
Lire la suiteA Schubert et autres élégies (1989-1997), Paroles d'aube, 1997 Elégie II Yannis Ritsos, i.m. La splendeur, disait-il. Le ciel maintenant s'était dégagé et le regard portait si loin, par-delà les collines étincelantes, qu'on voyait l'infini. A l'intérieur,...
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OBEISSANCE AU VENT IV La tendresse (1983-1984), Le Mont Analogue, 1997. Un travail du noir tu n'as pas de visage et sans doute est‑ce pourquoi mes mots s'en vont vers toi, cherchant à cerner l'om bre que tu es, un chien aboie, des voix parlent, le silence...
Lire la suiteOBEISSANCE AU VENT III La silence des chiens (1980-1982) Ubacs, 1990. Réédition: publie.net, 2009 et publie.papier, 2012. tu fermes les yeux, la mémoire est faible, une image parfois, instantanée, ou une odeur, le pain grillé peut‑être, mais trop brève,...
Lire la suiteOBEISSANCE AU VENT III La silence des chiens (1980-1982) Ubacs, 1990, réédition publie.net, 2009 et publie.papier, 2012. chaque soir, tu entends, ça recommence, visage et mains croisées, ombre d'une tête et froissement de pages, chaque soir dans l'approche...
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