Tomber en enfance [1] On doit écrire avec une langue qui ne soit pas maternelle Vicente Huidobro, Altaigle Malgré la constance, la ténacité de Fernand Verhesen qui, depuis cinquante ans, par ses traductions et ses articles, ne cesse de la défendre dans...
Lire la suiteImage et récit de l'arbre et des saisons (1992-1994), André Dimanche, 2002 Dans l'image, le temps passe mais sans passer: les heures se succèdent, les nuances de lumière et d'ombre, les soirs et les matins. Le regard, lui, reste le même, posé sur le rectangle...
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L'autre pays (1964-1968) , Plein Chant, 1975.
Zone Franche (1975-1980) lisière par-delà la douleur la douceur sans savoir où aller n'écoutant qu'une mouche sur la vitre peu à peu dessiner le lent effacement * marcher dans la lumière jusqu'à ne plus rien voir oublier jusqu'à son ombre cassée sur chaque...
Lire la suiteManuel Padorno, (Las Palmas, Grande Canarie, 1933-2002) Pancanarie Le chien est là en-dessous de la flamme tout au fond du magasin, sous la chaux, audible, il aboie en-dessous, mange du sel, flamboie sous la paille fondue, il lèche l'animal là en bas...
Lire la suiteCoïtus interruptus * Connaissez-vous François Jacqmin? Personnellement ce n'était pas mon cas il y a encore quelques années Jusqu'à ce que le hasard d'une rencontre me mette dans les mains Les saisons. J'ai beaucoup lu de poésie. Il m'arrive le plus souvent...
Lire la suiteLa ligne de crête (2004), Tertium éditions, février 2007 Parler de la montagne ? Il y faudrait le regard enveloppant et total des dieux. Distance, simultanéité, maîtrise, alors qu'enfoui dans l'ombre vertige, égarement, balbutiement , je ne fais que la...
Lire la suiteLe lieu et la lecture Que reste-t-il des livres lus? Des histoires, des idées, des raisons de vivre? Moins, beaucoup moins. Et, paradoxalement, beaucoup plus peut-être: une émotion incarnée dans une atmosphère, un lieu qui sont ceux-là mêmes de la lecture....
Lire la suiteA Schubert et autres élégies (1989-1997), Paroles d'aube, 1997 Elégie II Yannis Ritsos, i.m. La splendeur, disait-il. Le ciel maintenant s'était dégagé et le regard portait si loin, par-delà les collines étincelantes, qu'on voyait l'infini. A l'intérieur,...
Lire la suiteLuis Cernuda, Espagne (1902-1963) Invocations (1934-1935) La gloire du poète Démon, ô toi mon frère, mon semblable, Je t'ai vu pâlir, suspendu comme la lune du matin, Caché sous un nuage dans le ciel, Parmi les horribles montagnes, Une flamme en guise...
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