Tertium éditions, 5 rue du Collège 82000 Montauban www.tertium-editions.fr Dans les champs, soudain, l'illumination d'un soleil de fin d'après-midi. Tout brille d'une multitude de touches d'un jaune luisant ou argenté. On avance entre des poiriers à peine...
Lire la suiteL'INITIATION Il faut parler. La plante a dit qu'il fallait parler. Ce que dit la plante, on ne le comprend pas. Mais on sait ce qu'elle dit. Comme on sait ce qu'on dit dans des paroles qu'on ne comprend pas. Il y eut d'abord les éléments la conjonction...
Lire la suiteLe chant de la prose [1] L'écriture [...] avouait toute l'ambiguïté de sa nature : car elle occupait en l'homme la place entière du féminin -- voix et chant, souffle et rythme -- mais elle était en même temps travail du fils sur lui-même et persévérance...
Lire la suiteRéponses au questionnaire sur la poésie aujourd'hui pour une rencontre entre poètes espagnols et poètes français 1. Que reste-t-il des liens originels entre poésie et sacré ? Entre poésie et philosophie ? Le sacré fait l'objet d'une mode qui le confond...
Lire la suiteClarté levante ...et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit. « Aube », Arthur Rimbaud L'aube donne la certitude du temps et de la lumière, et l'incertitude quant àce que le temps et la lumière vont apporter. C'est la représentation...
Lire la suiteYannis Ritsos (Grèce, 1909-1990) L'INEPUISABLE Il y a dix-sept ans, disparaissait Yannis Ritsos et avec lui, l'un des poètes les plus considérables du XXè siècle. “Fils d'une grande famille ruinée par la tuberculose et la folie” [1], membre dès l'âge...
Lire la suiteUn homme assis et qui regarde , Jean Pierre Huguet, éditeur, 1997 Un homme assis et qui regarde Mais la vie, elle, passe comme derrière une vitre — au loin, et tout paraît déjà ne plus nous appartenir, comme si l'on regardait le réel depuis un train en...
Lire la suiteCourbe du temps (1971-1972) souvenons-nous toujours de la lumière sur les fleurs roses du pêcher de la lenteur des gestes une main sur un front de la lenteur des choses cette lenteur terrible de la vie comme une boucle qu'on dénoue * ce jardin où croissait...
Lire la suiteL'horreur et l'extase La difficulté d'écrire sur le travail de Bernard Noël vient de l'impossible même auquel il ne cesse de se heurter : comment accéder à cette charnière, à ce point basculement où la présence (du corps, de la matière) devient langage...
Lire la suiteSevero Sarduy (Cuba 1937-1993) DIZAINS Dans la soif et dans son ardeur qui s'apaise, crépusculaire, dans l'immense nuit insulaire, sur moi ton corps en sa tiédeur. Silencieux et spéculaire, le chiffre formé, symétrique, par le regard, la voix le sexe...
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